Une alimentation durable sur notre territoire
Vision et Projet
Septembre 2022
Des enjeux majeurs, présents ou à venir, nous attendent et demandent d’anticiper et de réfléchir localement à la façon de mieux assurer la sécurité alimentaire des habitants d’un territoire concerné.
Parmi eux, citons : destruction croissante des habitats naturels d’espèces animales, augmentation des zoonoses, contributions aux changements climatiques et aux inégalités sociales, effondrement de la biodiversité, diminution des ressources naturelles, dégradation et artificialisation des sols crises migratoires, …
Notre vision
Notre collectif retient 7 grands domaines prioritaires pour développer une alimentation durable sur notre territoire (4 Rivières, Vallée Verte et proximité).
- Augmenter la population agricole
- Aider au maintien en place des agriculteurs actuels (conditions de travail, aide à la commercialisation…)
- Favoriser conjointement la transmission et l’installation par l’affirmation d’une volonté politique et un accompagnement adapté:
- Réaliser un diagnostic et une veille foncière sur les projets de cession
- Accueillir et soutenir les nouveaux agriculteurs porteurs de projets sur petite surface (maraîchage, arboriculture, petits élevages)
- Soutenir les projets collectifs diversifiés
- Préserver les terres agricoles
- Observer le foncier agricole pour connaître et limiter son artificialisation : Les terrains communaux doivent être bien repérés et les baux doivent être attentivement suivis.
- Acquérir par les collectivités territoriales du foncier en propre
- Protéger les terres agricoles :
- identifier des zones urbanisables concentrées et des zones réservées à la préservation de la faune et de la flore et à l’agriculture
- Mettre en place une politique foncière pour l’activité agricole
- Etre prudent dans l’utilisation des Zones Agricoles Paysagères qui interdisent toute implantation de serres et de hangars
- Concentrer l’aménagement au sein des espaces déjà artificialisés
- Respecter les terres agricoles en ayant une gestion rigoureuse du foncier et porter une attention toute particulière à cette problématique dans les documents d’urbanisme.
- Stopper les constructions pavillonnaires et l’extension des zones commerciales périphériques
- Évoluer vers une agriculture nourricière
- Favoriser la diversification des productions agricoles du territoire :
- Mettre en place un travail informatif et pédagogique pour évaluer, expliquer les enjeux de l’alimentation locale….
- Prévoir des tènements plus modestes (que pour l’élevage), destinés aux cultures maraîchères, aux vergers et à l’horticulture
- Utiliser la commande publique en restauration collective pour soutenir certaines productions
- Encourager l’autoproduction par les citoyens :
- Encourager les citoyens au jardinage et à la culture de leur terrain.
- Inciter les communes à mettre à disposition des jardins collectifs.
- Développer des outils locaux de stockage et de transformation
- Favoriser le développement des outils de transformation et de stockage
- Utiliser la commande publique en restauration collective
- Mettre en place des actions soutenues d’information sur les produits locaux et d’éducation à l’alimentation saine
- Simplifier et raccourcir la logistique et l’achat alimentaire
- Développer les circuits courts :
- Faire connaître et valoriser les producteurs et produits dans les supports de communication communaux (site internet, bulletin municipal…)
- Considérer les entreprises agricoles comme des entreprises à part entière (elles sont souvent ignorées dans la liste des entreprises de la commune)
- Encourager l’office de tourisme à développer des partenariats avec les producteurs locaux (visites de fermes, goûters à la ferme ou à l’alpage, marchés fermiers…)
- Plus spécialement les maraîchers : faciliter l’accès à l’eau ; être prudent dans l’utilisation des Zones Agricoles Paysagères qui interdisent toute implantation de serres et de hangars
- Favoriser l’installation d’espace de vente de proximité : Appuyer les dynamiques collectives de commercialisation (magasin de producteurs, marché de producteurs, AMAP multi-producteurs…)
- Manger autrement
- Mettre en place des actions concrètes dans la restauration collective : faire de la place aux protéines végétales ; privilégier les produits locaux et de qualité ; diminuer le gaspillage
- Entreprendre des actions soutenues auprès de la population, d’information sur les enjeux d’une alimentation locale, et d’éducation à une alimentation saine et plus végétale
- Recycler massivement les nutriments
- Mettre en place des actions pour faciliter le recyclage des biodéchets par la population
Notre projet
Initier une dynamique globale alliant tous les acteurs (élus, acteurs du système alimentaire, citoyens) pour agir sur les capacités de notre territoire à nourrir ses habitants, compte tenu des possibles perturbations en cours et à venir.
Nos actions en cours ou passées
- Établir un début d’état de lieu, un diagnostic par la rencontre d’acteurs locaux
- Sensibiliser les habitants (projections-débats, manifestation Fill’au jardin,…)
- Accompagner, soutenir des projets locaux (recherche de terres par les maraîchers, abattoir de proximité)
Former à l’autoproduction, au compostage, à une alimentation plus végétale, au jardinage naturel (Fill’au jardin, atelier de cuisine).
Le cadre de référence
Les documents
- « résilience alimentaire »
- et « qui veille au grain »
Les membres du comité
- Marc Andriot
- Véronique Bazin
- Pauline Calliari
- Jean-Pierre Chaffard
- Marie-Claude Chappuis
- Nathalie Griffond
- Jenny Letellier
- Laurent Moccozet
Les associations membres du comité
Les groupes de travail
- Ateliers de cuisine
- Jardins
- Accompagnement de projet